Llegada en Argentina

Publié le par Julien

L’arrivée en Argentine fut l’occasion d’y faire une première fête, celle de la cerise. A los Antiguos, petites villes frontalières avec le chili, tous les ans est organisé la « Fiesta Nacional de la Cereza » Bon, comme pour beaucoup de fête de ce type, la cerise n’est pas la plus représentée, mais plutôt sandwichs, bières et vins ainsi que de nombreux stands de vente d’artisanats et manèges pour enfants.

 

Mais dans ces premiers jours argentins, durant ce passage à Los Antiguos et le voyage jusqu’à El Bolson, j’aurais pu discuter un peu avec les uns et les autres de la vie et de l’agriculture locale. C’est comme cela que l’on apprend qu’une grande partie de la production de cerise produite à Los Antiguos est dédiée à l’exportation. Ou encore, que se développe la cerise transgénique. Sur ce point je reste interrogatif. Je n’ai pas saisi s’il s’agissait réellement de modification génétique des cerisiers ou simplement un croisement de variétés. Los Antiguos bénéficie d’un climat particulier car dés que vous vous dirigez vers l’intérieur des terres, en direction de la côte Atlantique, la pampa quasi désertique domine ! Désertique au point de vue végétation mais tout le long de la route qui mène de Perito Moreno à Comodoro et ensuite jusqu’à Sarmiento, des puits de pétrole ont poussé par centaines et poussent encore ! Cette zone serait la réserve la plus importante du pays. Mais quel paysage, quelle vie pour ces travailleurs. Ces petites traversées ressembles à l’image que l’on se fait des villes minières, des maisons rien de plus et un sentiment de froideur. D’ailleurs selon les statistiques du pays, Las Heras (entre Perito Moreno et Comodoro) qui s’est essentiellement créée par l’activité pétrolière, aurait proportionnellement au nombre d’habitants, le taux de suicide le plus élevé d’Argentine…

 

Pour résumé, l’agriculture depuis Perito Moreno jusqu’à l’arrivée à El Bolson est très peu existante. Quelques zones d’élevage de moutons et de vaches, pour la viande, pour l’asado. S’il y a bien quelque chose qui caractérise la Patagonie Chilienne et Argentine, c’est l’asado. La viande grillée au barbecue, « al palo » (à la broche que l’on plante dans la terre prés du feu) Un Argentin me disait qu’ici les légumes ne sont pas courants dans l’alimentation, chacun attend seulement de manger sa viande.

 

Arrivé à El Bolson, c’est un autre climat. Beaucoup de bosquets, de végétations verdoyante et plus d’humidité, beaucoup plus. El Bolson a la particularité d’avoir attirée beaucoup de hippies dans les années 70-80. Il était souvent dit également par les voyageurs et habitants rencontrés jusqu’ici que le paysage était magnifique. Si pour les paysages et le climat cela s’avère certains, les hippies quand à eux ont du disparaître et laisser place aux bons gestionnaires touristiques. Je fus fortement surpris en arrivant ici. Cette étape était pour moi l’occasion de découvrir un peu plus la permaculture. Il y a à El Bolson 2 centres de formation, le CIDEP (Centro de Investigacion, de Desarrollo y de Enseñanza a la Permacultura) et le CIESA (¿??) De nombreuses fermes sont inscrites Dans le réseau WWOOF et accueil des volontaires de différents pays. C’est pourquoi je m’attendais à découvrir une petite commune, je suis arrivé dans un centre touristique vomissant les visiteurs. Même les fermes étaient surchargées de volontaires, 4 ici, 6 là-bas, 5 chez lui…

 

 

Je me suis donc rapidement retiré de El Bolson, 2 jours après y être arrivé, sans avoir pu y connaître et y pratiquer l’agriculture locale. Direction donc Mendoza et sa région où d’autres fermes, notamment en Biodynamie, accueil des volontaires. Espérons que les réponses seront positives.

Un voyage en Argentine qui débute particulièrement décevant, ne faisant que passer sans rien admirer…

Publié dans Argentine

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article